6 quartiers où faire une promenade à Paris (avec itinéraires)

Vous êtes résident de la Ville Lumière ou simple touriste ? Voyageur d’un soir ou habitué des lieux ? Vous voulez découvrir les quartiers parisiens dans toute leur splendeur, à la recherche des secrets du passé ? Voici 6 promenades à faire dans Paris, pour en retracer l’histoire. Si le coeur vous en dit, n’hésitez pas à vous perdre dans les rues qui bordent ces itinéraires, il y a toujours quelque chose à découvrir !

 

1) Du Petit-Pont au Pont Neuf

 

Notre Dame
Cathédrale Notre-Dame de Paris

 

Conciergerie
Conciergerie

 

Pont Neuf Paris
Pont Neuf

Pour cette première balade, embarquez vos appareils photos et venez découvrir le coeur de Paris.

Entourée par les deux bras de la Seine, l’Ile de la Cité renferme, en plus de Notre-Dame ou la Sainte Chapelle, des trésors moins connus, témoins du passé Moyenâgeux de l’île.

Au programme: Notre-Dame, l’Hôtel Dieu, la Tour de l’Horloge ou la Conciergerie, et bien d’autres trésors…

  • La promenade débute sur le Petit-Pont, le plus court pont de la capitale, et qui fut l’unique point de passage vers la rive gauche jusqu’au 14ème siècle.
  • Dirigez-vous ensuite vers le parvis de Notre-Dame, où vous pourrez non seulement admirer la majestueuse cathédrale, mais aussi, si vous baissez les yeux, découvrir les lignes de pavés couleur claires qui dessinent les contours de la Basilique Saint-Etienne, détruite au 12ème siècle pour élever la cathédrale.
  • En restant sur le parvis, vous pourrez aussi admirer l’Hôtel-Dieu, le plus ancien hôpital de Paris, qui accueillait autrefois les pauvres et les plus démunis.
  • En longeant l’Hôtel-Dieu, prenez à gauche dans la Rue d’Arcole puis à droite dans la Rue Chanoinesse, où subsistent quelques vestiges médiévaux et une légende urbaine macabre, dans laquelle un barbier et son voisin boucher auraient assassiné ici leurs clients…
  • Après avoir emprunté la Rue Massillon puis la Rue des Chantres, vous tournerez à gauche dans la Rue des Ursins, qui abrite aujourd’hui l’Hôtel de la Motte-Mongaubert, rare demeure à porter encore les traces du Moyen-Age. Dans cette rue se trouve aussi les vestiges de la Chapelle Saint-Aignan, un des nombreux édifices religieux de l’Ile de la Cité à l’époque.
  • Si le coeur vous en dit, aventurez-vous dans la Rue de la Colombe, au bout de la Rue des Ursins. Au milieu de cette rue, on peut encore voir deux lignes de pavés épais, à l’endroit où se trouvait autrefois le mur d’enceinte de l’île, pour protéger la ville des envahisseurs.
  • Sortez des ruelles pour vous retrouver au bord de la Seine, sur le Quai aux Fleurs, puis Quai de la Corse, et faites un arrêt devant le Pont Notre-Dame, premier pont dont les habitations ont été numérotées.
  • Continuez le long de la Seine pour arriver devant la Tour de l’Horloge et la Conciergerie, demeure des Rois de France avant le Louvre, et qui accueillit la Reine Marie-Antoinette durant la Révolution. Si vous levez les yeux (ou que vous vous aventurez sur le Boulevard du Palais), vous pourrez admirer la Sainte-Chapelle, construite sous le règne de Saint Louis pour accueillir des reliques.
  • Terminez votre balade sur le Quai de l’Horloge, jusqu’au Pont Neuf, le plus ancien pont de Paris, dont la particularité est d’avoir été le premier pont à ne pas accueillir de maisons… pour conserver la vue sur le Louvre.

 

 

2) De Saint-Germain-l’Auxerrois à Saint-Eustache

 

Saint Germain l'Auxerrois
Eglise Saint-Germain l’Auxerrois – Crédits photos: Fred Romero sous CC BY 2.0

 

Tour Saint-Jacques
Tour Saint-Jacques

 

Saint Eustache
Eglise Saint-Eustache – Crédits photos: Maureen sous CC BY 2.0

 

Passant par de célèbres églises ou leurs vestiges, voici un itinéraire rempli de symbole, à l’arrière-goût de tragédie.

Au programme: L’église Saint-Germain-l’Auxerrois, l’ancien cimetière des Innocents, la Tour Saint-Jacques, ou l’église Saint-Eustache

  • La balade commence aux pieds de l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, tristement célèbre dans l’histoire de France pour avoir donné le signal du massacre de la Saint-Barthélémy.
  • Depuis l’église, prendre la direction de la Place de l’Ecole, puis tourner à gauche sur la Rue de l’Arbre Sec, à droite sur la Rue de Rivoli, à gauche sur la Rue des Déchargeurs et de nouveau à gauche sur la Rue des Halles. Tourner à droite sur la Rue de la Lingerie puis de nouveau à droite.
  • Vous voilà dans la Rue de la Ferronnerie, qui doit sa notoriété à un assassinat. C’est en effet dans cette rue que le Roi Henri IV est tué. Une dalle sur le sol en marque l’emplacement.
  • Depuis la Rue de la Ferronnerie, tournez à gauche et rendez-vous à la place Joachim du Bellay, d’où vous pourrez observer la Fontaine des Innocents, dernier vestige du cimetière qui se trouvait autrefois sur cette place.
  • Revenez sur vos pas et prenez la Rue Sainte-Opportune. Sur la place du même nom, tournez à droite pour revenir sur la Rue des Halles. Partez vers la gauche en direction de la place du Châtelet.
  • Sur cette rue, vous apercevrez la Tour Saint-Jacques, vestige de l’ancienne église Saint-Jacques de la Boucherie, détruite pendant la Révolution. Cette tour marque aujourd’hui le point de départ des pèlerinages pour Saint-Jacques de Compostelle.
  • De la place du Châtelet, tournez à gauche sur le Boulevard de Sébastopol. Puis tournez à droite Rue Rambuteau. Prenez à gauche sur Rue Beaubourg puis à droite, Rue de Montmorency.
  • Cette rue, qui abritait autrefois la demeure des seigneurs du même nom, possède aussi la plus vieille demeure à colombages de Paris, au numéro 51. Elle aurait été la maison du célèbre alchimiste Nicolas Flamel.
  • Faites demi-tour, afin de prendre la Rue de Montmorency dans l’autre sens, puis empruntez la Rue du Bourg-l’Abbé, puis la Rue de Turbigo. Suivez cette rue sur 400 mètres environ, puis tournez à droite sur la Rue Montmartre, et enfin à gauche sur l’impasse Saint-Eustache.
  • Vous voilà arrivé devant l’église Saint-Eustache, la plus grande de Paris, après la cathédrale… mais à qui il manque toujours sa tour sud!

 

3) Le Marais et ses hôtels, symboles du Grand Siècle

 

Musée Picasso Paris
Hôtel Salé Musée Picasso – Crédits photos: Yann Caradec sous CC BY-SA 2.0

 

Eglise Saint-Paul Saint-Louis
Eglise Saint-Paul Saint-Louis – Crédits photos: Edgardo W. Olivera sous CC BY 2.0

 

Le Marais est un des quartiers historiques de Paris.

Au départ une zone marécageuse, il devient au 17ème siècle le quartier privilégié de résidence de la noblesse et de la grande bourgeoisie parisienne.

Aujourd’hui encore, de nombreux hôtels particuliers, symboles de cette richesse, s’élèvent dans les rues de ce quartier.

Au programme: L’hôtel de Soubise, l’hôtel Salé, l’hôtel de Lamoignon ou encore le Lycée Charlemagne, l’hôtel d’Aubray ou l’hôtel de Sully.

  • La promenade débute au 60 Rue des Francs-Bourgeois, devant l’hôtel de Soubise. Cet hôtel particulier fut la demeure de la princesse de Soubise, une des favorites de Louis XIV. Depuis le début du 19ème siècle, il abrite les Archives Nationales.
  • Au bout de la Rue des Francs Bourgeois, prendre à gauche sur la Rue Vieille-du-Temple, puis à droite sur la Rue de la Perle. Au numéro 1 se trouve un hôtel particulier dans lequel Molière aurait lancé sa première troupe.
  • Prenez ensuite à gauche sur la Rue de Thorigny. Au numéro 5 s’élève l’hôtel Salé. Cet édifice, un des plus vaste du Marais, doit son nom au travail de son premier propriétaire, percepteur de l’impôt sur le sel. Il a abrité un temps le cirque Gruss, et est aujourd’hui devenu le musée Picasso.
  • Prenez la Rue Sainte-Anastase, à droite de la Rue de Thorigny, puis tournez à droite sur la Rue de Turenne. Au numéro 56, vous pourrez admirer une maison relativement modeste, qui fut la demeure de Scarron et de sa femme, Françoise d’Aubigné, qui deviendra par la suite la célèbre Madame de Maintenon.
  • Continuez sur la Rue de Turenne et tournez à droite sur la Rue du Parc Royal. Prenez à gauche sur Rue Payenne puis continuez sur la Rue Pavée. Au numéro 24 de cette rue se trouve l’hôtel de Lamoignon, autrefois hôtel d’Angoulême et propriété de Diane de France. Il abrite aujourd’hui la Bibliothèque historique de la Ville de Paris.
  • Continuez la Rue Pavée jusqu’à la Rue de Rivoli. Traversez la rue pour prendre la Rue du Prévôt, et tournez à gauche sur la Rue Charlemagne. Au numéro 14 se trouve l’actuel Lycée Charlemagne, autrefois la demeure des Jésuites.
  • Continuez sur la Rue Charlemagne et tournez à droite sur la Rue Saint-Paul, puis à gauche et prenez la Rue Charles V. L’hôtel d’Aubray, au numéro 12, fut la demeure de la marquise de Brinvilliers, une des plus célèbres empoisonneuses du Royaume. Au numéro 15, vous pourrez admirer une figure grotesque tirant la langue au-dessus de la porte.
  • Arpentez la Rue Charles V et tournez à gauche sur la Rue Beautreillis, puis de nouveau à gauche sur la Rue Saint-Antoine. Au numéro 62 de cette rue, vous pourrez apercevoir l’hôtel de Sully, demeure du célèbre ministre et ami d’Henri IV. Au numéro 99 de la même rue se trouve l’église Saint-Paul-Saint-Louis, qui a longtemps abrité les coeurs de Louis XIII et de son fils Louis XIV, qui ont disparu durant la Révolution.

 

 

Si le coeur vous en dit, vous pouvez terminer votre balade en empruntant la Rue de Sévigné, nommée ainsi en l’honneur de la célèbre Marquise de Sévigné.

Au numéro 23 de la rue se trouve l’hôtel Carnavalet, dernière demeure de la Marquise, qui avait vu le jour quelques rues plus loin, à l’hôtel Coulanges, situé au numéro 1 de la place des Vosges.

 

4) Le Quartier latin, de Notre-Dame au Panthéon

 

Cour du Commerce Saint-André
Cour du Commerce Saint-André – Crédits photos: Jim Linwood sous CC BY 2.0

 

Panthéon
Panthéon

 

Le Quartier latin, qui doit son nom aux nombreux établissements supérieurs qui se sont installés dans son périmètre, est aujourd’hui considéré comme le quartier étudiant de Paris, dont le coeur est la Sorbonne.

Mais au 18ème siècle, il est aussi le lieu de résidence, non pas des nobles, mais des bourgeois, avocats, médecins, et des futurs acteurs de la Révolution Française.

Au programme: Notre-Dame, la place Henri-Mondor, l’église Saint-Sulpice ou encore l’église Sainte-Geneviève.

  • Cet itinéraire débute sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame. Lieu de culte et de sacre impérial, saviez-vous qu’elle a servi de cellier pour rafraîchir les armées de la République ?
  • Traversez le Petit Pont et prenez à droite sur le quai Saint-Michel. Continuez le long de la Seine, sur le Quai des Grands Augustins et prenez à gauche sur la Place Saint-Michel. Restez sur la Place Saint-Michel, puis tournez à droite sur la Rue Saint-André-des-Arts. Au numéro 59 de la rue, donnant sur la cour du Commerce-Saint-André, se trouve la porte dérobée du café Procope, lieu de réunion de Danton, Desmoulins ou encore Marat.
  • Reprenez votre balade en tournant à gauche sur la Cour du Commerce-Saint-André. Rejoignez la Rue de l’Ancienne Comédie puis le Boulevard Saint-Germain. Sur votre gauche se trouve la place Henri-Mondor, avec sa statue de Danton. Cette dernière marque l’emplacement de la demeure de l’orateur, disparue lors du percement du boulevard.
  • Remontez le boulevard Saint-Germain jusqu’au numéro 133, face à l’église Saint-Germain-des-Prés. Autrefois s’élevait ici la prison de l’Abbaye, où furent exécutées de nombreuses personnes durant la Révolution. Elle aussi fut détruite lors du percement du boulevard.
  • Revenez un peu sur vos pas et prenez la Rue du Four puis tournez à gauche sur la Rue des Canettes, puis à droite sur la Place Saint-Sulpice. Vous voilà devant l’église Saint-Sulpice, lieu qui a vu passer de nombreux révolutionnaires, comme Desmoulins ou Robespierre, mais aussi des généraux comme Moreau ou Bonaparte.
  • Prenez la Rue Palatine puis tournez à droite sur la Rue Garancière et à gauche sur la Rue Vaugirard. Longez le Palais du Luxembourg et ses jardins jusqu’à la place Edmond Rostand. Prenez la Rue Soufflot jusqu’à la Place du Panthéon.
  • Vous voilà devant l’ancienne église Sainte-Geneviève, transformée en Panthéon en 1791 pour accueillir les cendres de Mirabeaux. Depuis, le monument a accueilli nombre de grands hommes et femmes français.
  • Sur la gauche du Panthéon, vous apercevez l’église Saint-Etienne-du-Mont, sur la place Sainte-Geneviève. Autrefois, autour de l’église, s’étendait un cimetière, qui sera par la suite fermé. Si l’église est ouverte, n’hésitez pas à y entrer. Elle est la seule église parisienne où l’on peut encore apercevoir un jubé.

 

 

5) Autour de l’Opéra: le Paris d’Haussmann

 

Eglise Saint-Augustin
Eglise Saint-Augustin – Crédits photos: Elliott Brown sous CC BY 2.0

 

Opéra Garnier
Opéra Garnier

 

Aujourd’hui considéré comme le quartier de la mode à Paris, les alentours du Palais Garnier sont aussi connus pour leur architecture typiquement haussmannienne, avec ses larges avenues et ses immeubles aux façades si particulières.

Prenez donc votre appareil photo et venez découvrir cette avenue si renommée et ses trésors.

Au passage, n’oubliez pas votre porte-monnaie, car qui dit quartier touristique dit boutiques…

Au programme: Le Printemps, Le Café de la Paix, l’Opéra Garnier, ou encore Le Crédit Lyonnais.

  • Cette balade commence au pied de l’église Saint-Augustin, sur la place du même nom. L’église est un des joyaux architectural à la fois imposant et compact, conçu par le protégé d’Haussmann, Victor Baltard.
  • Rejoignez ensuite le Boulevard Haussmann, et descendez en direction des grands magasins. Au numéro 64 se trouve le magasin le plus célèbre de Paris aux yeux de la clientèle internationale: Le Printemps. Avec sa coupole en vitrail et sa terrasse, il regroupe aujourd’hui de nombreuses marques de mode.
  • Repartez en prenant la Rue de Caumartin puis la Rue Auber, jusqu’à arriver sur la Place de l’Opéra. Ouvrez grand vos yeux pour contempler plusieurs oeuvres conçues sous le Paris d’Haussmann. A l’angle de la place de l’Opéra et du Boulevard des Capucines, vous trouverez le Café de la Paix, lieu de rendez-vous mondain pour les personnes de l’époque, telles que Victor Hugo, Gustave Flaubert ou Emile Zola. Si vous levez les yeux, au-dessus du Café, s’élève le Grand Hôtel, un joyau construit pour l’Exposition Universelle de 1867.
  • Mais la star de cette place est indiscutablement l’Opéra Garnier, ou Palais Garnier, chef-d’oeuvre du Second Empire, avec à l’époque la plus grande scène jamais construite au monde. Autrefois Opéra National de Paris, le Palais Garnier partage aujourd’hui ce titre avec l’Opéra Bastille, construit bien plus tard.
  • Prenez le temps de contempler l’Opéra avant de vous retourner. Face à vous se dévoile l’avenue de l’Opéra, avec son impression de façades ininterrompues et son absence de verdure. Aucun arbre n’a été planté sur cette avenue pour la simple raison que Charles Garnier, architecte de l’Opéra, ne souhaitait pas boucher la vue.
  • Arpentez l’Avenue de l’Opéra (et laissez-vous tenter par ses boutiques diverses et variées) jusqu’à la place André Malraux. Sur cette place s’ouvre l’Hôtel du Louvre, second hôtel de luxe de Paris, construit pour accueillir la clientèle fortunée de l’époque, et désemplir l’Hôtel Meurice.
  • Revenez sur vos pas et empruntez la Rue Saint-Anne. Vous voilà au coeur du quartier japonais de Paris. Continuez la Rue Sainte-Anne puis empruntez la Rue de Gramont jusqu’au Boulevard des Italiens. Devant vous, au numéro 17, se dresse un bâtiment appartenant au Crédit Lyonnais. Autrefois le siège de la banque, il fait d’elle, à l’époque de sa construction, la banque la plus luxueuse du monde.
  • Empruntez ensuite la Rue Lafitte sur environ 400 mètres, avant de tourner à gauche sur la Rue de la Victoire. Au numéro 44 se dresse la Grande Synagogue de Paris, construite sous le Second Empire.
  • Continuez à marcher sur la Rue de la Victoire puis tournez à droite sur la Rue de la Chaussée d’Antin et continuez tout droit jusqu’à la Place d’Estienne-d’Orves. Le dernier monument de cette balade est l’église de la Sainte-Trinité, l’autre église majeure sous le Second Empire, avec Saint-Augustin.

 

 

6) La Cité Internationale Universitaire de Paris: le monde en miniature

 

Cité Universitaire - Maison Internationale
Cité Internationale Universitaire de Paris – Maison Internationale – Crédits photos: Fred Romero sous CC BY 2.0

 

Cité Universitaire - Fondation Deutsch de la Meurthe
Cité Internationale Universitaire de Paris -Fondation Deutsch de la Meurthe – Crédits photos: Fred Romero – sous CC BY 2.0

 

Envie d’une balade reposante et dépaysante sans quitter Paris?

Pourquoi n’iriez-vous pas déambuler dans les allées de la Cité Internationale Universitaire de Paris?

Avec ses 34 hectares (soit 10 de plus que le Jardin du Luxembourg) et sa quarantaine de pavillons, l’étendue que les Parisiens nomment communément la “cité u” vous promet une promenade reposante parmi ses “maisons” du monde entier.

Ici, pas d’itinéraire mais laissez-vous guider par le plan de la cité, ou flânez au gré de vos envies. Néanmoins, certaines maisons valent un détour.

Les “maisons” à voir absolument :

  • Les maisons classées au Monuments Historiques: le Collège néerlandais, la Fondation suisse, la Fondation Emile et Louise Deutsch de la Meurthe, la Maison du Brésil.
  • La Maison du Japon, construite dans l’esprit traditionnel nippon et destinée à accueillir l’élite des étudiants venus du pays du Soleil-Levant, et qui a ouvert ses portes en 1929.
  • La Maison des Provinces de France, inaugurée en 1933 et qui est le plus grand pavillon de la Cité.
  • La Maison du Maroc, avec sa porte monumentale dans le style marocain et son patio andalou, inaugurée en 1953.
  • La Maison des étudiants suédois, avec ses volets bleus, inaugurée en 1931.

 

Vous n’êtes pas fatigué après avoir arpenté les allées de la Cité Universitaire ?

Alors traversez la rue et allez découvrir le parc Montsouris, avec son lac peuplé de cygnes, ses cascades et ses arbres remarquables.