25 pâtisseries françaises typiques – les grands classiques

Explorez le patrimoine des pâtisseries traditionnelles françaises, allant de tartes délicieuses aux gâteaux moelleux et beignets fourrés. Chaque pâtisserie raconte une histoire unique, reflétant l’art culinaire français, bien plus qu’une simple fierté nationale.

Commençons par une petite infographie :

liste pâtisseries françaises
25 pâtisseries françaises en un coup d’œil : un voyage sucré de l’éclair au macaron.

 

Le Paris-Brest

Le Paris-Brest
Un Paris-Brest

Le Paris-Brest a été inventé près de Paris en 1909, par le pâtissier Louis Durand pour célébrer la course à vélo Paris-Brest-Paris.

C’est une pâtisserie de forme arrondie imitant la roue d’une bicyclette, et qui est composée d’une pâte à choux fourrée à la crème mousseline pralinée, parsemée d’un mélange d’amande effilée, de noisettes et de sucre glace.

On peut également retrouver des versions déclinées de Paris-Brest à la glace et à la crème chantilly.

 

Les Beignets

bugnes
Beignets/bugnes

Ces petits délices frits sont originaires de la Rome Antique.

Traditionnellement dégusté à Mardi Gras, les beignets sont répandus dans toutes la France.

Chaque  région à son propre beignet et sa propre recette plus ou moins différente (les Bugnes pour la région lyonnaise, les Bottereaux pour la Bretagne et le Poitou ou les Merveilles dans le Sud-Ouest)

Vous en trouverez forcément un à votre goût !

 

La Brioche

brioche
Brioche tressée

La brioche est une véritable institution française. Née en Normandie au Moyen-Age, cette pâtisserie s’est répandue dans toute la France et on en retrouve désormais de nombreuses variations.

On peut par exemple citer la brioche tressée vendéenne ou la brioche parisienne composée de deux boules superposées.

 

Les Chouquettes

Un plat de Chouquettes
Des chouquettes  – crédits photos : Aerith at fr.wikipedia, Public domain, via Wikimedia Commons

Les chouquettes sont des bouchées de pâte à choux, saupoudrées de perles de sucre.

Poétiquement appelées “Pets de nonne” quand elles sont cuites à l’huile, elles sont un dessert emblématique de Paris dont l’origine remonte au 16ème siècle quand le pâtissier Popelini, au service de Catherine de Médicis invente un gâteau à la pâte desséchée au four, “ Le Popelin”.

Nos chouquettes actuelles nous viennent de l’innovation d’Antonin Carème qui reprit au 18éme siècle la recette de la pâte à chaud pour créer la pâte à choux.

Le Chou

Choux à la crème
Des choux à la crème – crédits photo : 俊哉 佐伯 (la-fontaine), CC0, via Wikimedia Commons

Le chou à la crème est une version plus gourmande des Chouquettes, la gourmandise est peut-être un vilain défaut mais ces bouchées de pâte à choux garnies avec de la crème pâtissière ou de la chantilly sont exquises et vous ne saurez y résister !

 

L’Éclair

L'éclair au chocolat
Eclair au chocolat

Anciennement appelée « Petite Duchesse », cette délicieuse pâtisserie est composée de pâte à choux allongée, fourrée de crème pâtissière, surmontée d’un glaçage au chocolat ou au caramel.

ll y en a pour tous les goûts : l’éclair peut en effet être fourré à la vanille, au café, au chocolat, à la mousse de fruits, à la crème chantilly, bref c’est une pâtisserie assez déclinable.

 

La Charlotte au fraises

Charlotte aux fraises
Charlotte aux fraises

Si la charlotte au fraise a été crée en Angleterre en l’honneur de la Reine Charlotte au XIXème siècle. Il faut attendre le chef Antonin Carême pour qu’elle ressemble à celle qu’on connait aujourd’hui.

Composée de biscuits cuillères, d’une bavaroise et de délicieuses fraises fraîches, ce gâteau ravira les petits comme les grands.

 

Le Millefeuille

Le Mille-Feuille
Un Mille-Feuille

On ignore la vraie origine de cette pâtisserie mais une chose est sûre, son nom proviendrait de la superposition des couches de pâte feuilletée.

Bien évidemment, elle ne compte pas mille couches de pâte feuilletée comme le dit son nom mais juste trois couches entre lesquelles sont disposées deux couches de crème pâtissière à la noix de coco, pralinée, au moka, au caramel, à l’amande ou encore à la vanille.

Un glaçage en sucre glace vient garnir le sommet de la préparation.

 

Les Madeleines

madeleine
Madeleines

Les madeleines sont les gâteaux iconique français.

Elles ont été crées par Madeleine Paulmier, une cuisinière de Commercy au XVIIIème siècle qui leur a donné son nom.

Originaires de Lorraine, ils se sont depuis démocratisé en France, et même en Espagne, et est un incontournable du goûter.

Elles peuvent aussi se détourner avec des versions au chocolat.

 

Le Financier

Financiers
Des Financiers – crédits : Photo d’Emily sous licence CC BY-NC-ND 2.0

Ces petits gâteaux étaient appelés à l’origine des “visitandines”, préparés par les sœurs de la visitation dans un couvent en Lorraine au 17 -ème siècle.

C’est un pâtissier parisien qui les réinvente au 19éme siècle. Son magasin se situe aux portes de la Bourse à Paris et ses principaux clients sont des financiers, ce qui donne son nom à ce gâteau.

C’est rapidement qu’il modifie l’apparence des financiers pour qu’ils ressemblent à des lingots, un petit clin d’œil aux clients qui dégustent sa création.

 

Le Pain Perdu

pain perdu
Pain Perdu

L’histoire du Pain Perdu remonte jusqu’à l’Empire Romain. Ce gâteau est fait à partir des restes de pain rassis trempé dans du lait et des œufs puis grillé.

Le pain perdu a des variantes dans toutes la France et peut être aromatisé de cannelle, de triple-sec, de pommes.

C’est un gâteau économique et facile à faire qui ravira vos papilles.

 

La Tarte au citron meringuée

La tarte au citron et sa meringue
Tarte au Citron Meringuée

Importée d’Outre-Atlantique en Europe, la tarte au citron telle que nous la connaissons aujourd’hui a été inventée en 1806 par une pâtissière de Philadelphie, Elizabeth Goodwell.

La meringue, elle, nous vient de Suisse, inventée par un certain pâtissier du nom de Gasperini originaire de la ville de suisse romande Meiringen d’où le nom “meringue”.

Cette tarte est composée d’un mélange d’œufs, de sucre, de jus de citron et de zeste de citron souvent appelé Lemon Curd.

Elle est recouverte d’une meringue légèrement dorée pour donner la fabuleuse tarte au citron meringuée.

 

La Religieuse

Les religieuses au chocolat
Des religieuses

Cette pâtisserie fut conçue pour la première fois vers 1856 dans le café Frascati à Paris.

La religieuse se compose d’un chou garni de crème pâtissière et recouvert d’un fondant du même parfum que ladite crème.

Ce premier chou est surmonté d’un autre chou identique mais plus petit et les deux sont fixés l’un sur l’autre, grâce à une crème au beurre.

 

Le Fondant au chocolat

Un-fondant-au-chocolat
Un fondant au chocolat

Ce délice chocolaté a été inventé par un chef français dans sa jeunesse, Michel Bras qui était fasciné par le chocolat.

C’est durant ses études loin du domicile familial qu’il expérimentait sur des desserts et finit par créer un fondant au chocolat : un “noyau” au chocolat fondant qu’il plaça dans un biscuit léger lui aussi au chocolat.

Le fondant a été décliné à bien des sauces et on parle souvent de « moelleux au chocolat”, ou de “mi-cuit au Chocolat”, c’est un dessert qui explore matière, sensation et utilisation du chocolat.

Un dessert très populaire en France.

 

Le Macaron

Macarons
Macarons au saveurs variées

Le macaron n’a pas toujours eu l’apparence qu’on lui connaît de petit gâteau aux amandes, sucre et blancs d’œufs croquant à l’extérieur et garni de confiture, crème ou liqueur à l’intérieur.

A l’origine, il portait le nom de “maccherone”, un dessert apparu en Italie au Moyen-Âge et importé par Catherine de Médicis en Ardèche en 1581 à l’occasion d’un mariage de nobles.

Ce n’est que dans les années 1830 que des pâtissiers parisiens l’ont revisité pour créer le macaron contemporain, qui est un phénomène mondial.

Sur le même thème : Quels sont les meilleurs macarons de Paris et où les acheter ?

 

Les Canelés

Le canelé
Un canelé

Encore une pâtisserie confectionnée par des bonnes sœurs !

Cette-fois elle vient de Gironde et son invention date du 18ème siècle.

Les nonnes se servaient de farine trouvée dans des cales de bateaux pour réaliser leurs petits gâteaux.

Elles confectionnaient leur pâte fine et la faisaient frire dans du saindoux, enroulée autour d’une tige de canne. Quelques décennies plus tard, cette recette a été reprise et renommée Millasson.

Ces pâtisseries étaient cuites dans des moules en bronze cannelé.

Cette sucrerie n’a eu de cesse d’être améliorée pour devenir un petit gâteau à la pâte parfumée au rhum et à la vanille enrobée d’une croûte caramélisée, emblématique de Bordeaux.

 

L’Opéra

Gâteau Opéra
Un gâteau Opéra – Crédits : Ralph Daily sous licence CC BY 2.0

Cette pâtisserie est constituée de 3 carrés de biscuit Joconde imbibé de sirop au café, de ganache au chocolat et de crème au beurre au café.

Pour la petite histoire, il aurait été nommé ainsi à cause de sa forme très similaire à la scène de l’Opéra Garnier ou sinon en hommage aux danseuses de l’Opéra qui se rendaient dans une boutique de pâtisserie de la maison de pâtisserie Dalloyau.

 

Le Fraisier

Fraisier
Un fraisier – crédits : Merle ja Joonas sous licence CC BY-ND 2.0

Les origines de cette pâtisserie demeurent obscures. Toutefois, le fraisier fait bel et bien partie des pâtisseries à retrouver dans une boulangerie ou dans une pâtisserie française.

Son actuelle version est composée d’une génoise à la pistache, d’une crème mousseline vanille, de fraises et une fine pâte d’amande serait apparue dans les années 60, avant d’être popularisée par la maison Lenôtre.

On peut également le retrouver décliné en verrine.

 

Le Saint Honoré

Saint-Honoré
Un Saint-Honoré – Crédits photo : Esther Westerveld de Haarlemmermeer, Pays-Bas, sous licence  CC BY 2.0, via Wikimedia Commons

Le Saint Honoré doit son nom au saint patron des boulangers mais en réalité, cette pâtisserie porte le nom de la rue dans laquelle vivait son créateur.

A l’origine, c’était une brioche fourrée de crème pâtissière retravaillée.

Aujourd’hui le Saint Honoré est un dessert composé d’une pâte feuilletée à l’intérieur de laquelle on retrouve des boules de pâte à choux garnies de crème chiboust. Les boules sont fixées à la pâte par du caramel.

 

La Tarte tatin

La tarte tatin
Une Tarte Tatin

C’est une tarte aux pommes caramélisées au sucre et au beurre mais montée à l’envers !

Elle est souvent accompagnée de crème fouettée ou d’une boule de crème à la vanille.

C’est une recette régionale rendue célèbre par les sœurs Tatin qui tenaient une auberge où, un célèbre critique culinaire l’avait mangée et aurait par la suite inventé la légende autour de cette tarte racontant qu’elle était née d’une maladresse de l’une des deux sœurs.

 

Le Baba au rhum

Baba au rhum
Un Baba au Rhum – crédits : Par umami sous licence CC BY-NC 2.0

Cette pâtisserie est constituée d’un gâteau moelleux imbibé de rhum.

L’histoire raconte que le Roi Stanislas de Pologne trouva son Kouglof trop sec et l’arrosa de vin de Malaga pour le rendre plus moelleux.

Le rhum dans la nouvelle version est dû à Nicolas Stohrer, pâtissier parisien qui a eu l’idée de remplacer le vin par du rhum !

 

Les Profiteroles

Des Profiteroles
Des profiteroles – Crédits : Ralph Daily via Wikipedia commons, sous licence CC BY 2.0

Au départ, les profiteroles n’étaient pas des douceurs sucrées mais bel et bien des petites bouchées salées.

Au 16ème siècle, « profiterole » désignait une récompense particulière donnée à des servants contre bons services. Cette récompense était une boulette de pain cuit aux cendres et souvent utilisée dans des potages aux profiteroles. En 1690 la profiterole est reconnue comme “petit pain évidé, farci de béatilles”.

C’est notre ami pâtissier, Antonin Carème qui a permis la réinvention des profiteroles en ce que l’on connaît aujourd’hui grâce à sa pâte à choux.

Les profiteroles sont des boules de pâte à choux garnie de glace à la vanille, nappés d’une sauce au chocolat chaud. Elles sont devenues un des grands classiques de la pâtisserie française.

 

Le Kouign Amann

Kouignamann
Un Kouign-Aman

Le Kouign-Amann est une pâtisserie bretonne née à Douarnenez en 1865 de la main du boulanger Yves-René Scordia. Ce gâteau a été totalement improvisé par le boulanger qui n’avait rien à servir à ses clients et l’a confectionné à partir de sucre, de beurre et de pâte à pain.

Ce dessert et ses origines ont fait débat dans toute la Bretagne mais on peut aujourd’hui affirmer qu’il vient de Douarnenez et que le vrai Kouign Amann se déguste nature !

Il existe cependant beaucoup de déclinaison au chocolat ou aux amandes par exemple ; c’est un dessert qui saura ravir les papilles des plus gourmands d’entre nous.

 

Le quatre-quarts

Un Quatre-Quart
Un Quatre-Quarts – crédits : Par Randalphino sous licence CC BY 2.0

Restons en Bretagne pour le suivant : le Quatre-Quarts.

L’histoire de ce gâteau est aussi simple que son nom ! Il est appelé ainsi car il est composé de quatre ingrédients à part égale : Un quart d’œufs, un quart de sucre, un quart de beurre salé et un quart de farine.

Ce dessert se décline aussi en bien des recettes, à base de chocolat par exemple.

Cependant le quatre-quarts nature a su se faire une place de choix dans le cœur des français et se retrouve sur la table des petits comme des plus grands, partout en France !

 

La Tropézienne

La Tarte Tropezienne
Une Tropézienne – crédits : Par AdrienChd sous licence CC BY-SA 2.0

Ce dessert connu de tous les français est né de l’imagination d’Alexandre Micka, un boulanger d’origine polonaise. Dans les années 50 Alexandre a été choisi comme traiteur pour les acteurs du films “ Et Dieu créa la femme” qui était tourné à Saint-Tropez. Tous les jours il cuisinait (entre autres) ce gâteau pour l’équipe de tournage.

Ce dessert n’avait pas de nom et c’est Brigitte Bardot qui dit à Alexandre de lui en trouver un. La (tarte) Tropézienne aurait pu s’appeler “ la Tarte de Saint-Tropez” mais Alexandre a opté pour “ la tropézienne”.

Ce gâteau avec ses deux brioches sucrées rassemblées en leur centre par un subtil mélange de crème pâtissière et de crème au beurre est devenu une pâtisserie au succès retentissant.