Top 20 des plus belles peintures à voir au Louvre

Le musée du Louvre regorge d’œuvres qui sont plus incroyables les unes que les autres. Afin de mieux vous y retrouver, j’ai répertorié les 20 plus belles peintures du Louvre à voir lors de votre visite. Grâce à cet article, vous aurez un aperçu des tableaux exposés qui méritent d’être contemplés au moins une fois dans votre vie.

Pensez à prendre vos billets à l’avance pour ne pas perdre de temps dans la file d’attente.

 

La Joconde — Léonard de Vinci

La Joconde

Emplacement : niveau 1, aile Denon, salle 701 salle de la Joconde

Ai-je vraiment besoin de présenter La Joconde ?

Ce célèbre portrait de Mona Lisa réalisé par l’artiste italien Léonard de Vinci n’a cessé de passionner les visiteurs du monde entier.

Vous n’oublierez jamais le sourire mystérieux qu’esquisse Lisa Gherardini et son regard qui semble vous suivre…

 

La Liberté guidant le peuple — Eugène Delacroix

La liberté guidant le peuple
Crédits photo : Eugène Delacroix, Domaine public, via Wikimedia Commons

Emplacement : niveau 1, aile Denon, salle 700 Mollien romantisme

Comment passer à côté de ce fameux tableau de Delacroix, La Liberté guidant le peuple ?

Peint lors de la Révolution de juillet, il représente la liberté sous les traits d’une femme qui brandit le drapeau de la France.

On y voit le peuple français en armes et les corps de ceux qui sont morts au combat.

Si vous avez lu Les Misérables de Victor Hugo, vous apprécierez alors toute la portée de l’œuvre de Delacroix.

 

Le Radeau de la Méduse — Théodore Géricault

Le radeau de la Méduse
Crédits photo : Théodore Géricault, Domaine public, via Wikimedia Commons

Emplacement : niveau 1, aile Denon, salle 700 Mollien romantisme

Épisode tragique dans l’histoire de la marine française, Le Radeau de la Méduse de Géricault vous fera frissonner.

L’histoire est celle du naufrage de la frégate Méduse et de son équipage qui a dû passer par les pires épreuves afin de se maintenir en vie.

A travers ce tableau, le peintre rompt avec les thèmes habituellement traités à son époque pour livrer une représentation puissante du désespoir humain.

 

Le Sacre de Napoléon — Jacques-Louis David

Le sacre de Napoléon
Crédits photo : Jacques-Louis David, Domaine public, via Wikimedia Commons

Emplacement : niveau 1, aile Denon, salle 702 Daru Néoclassicisme

La France entretient une relation particulière à Napoléon.

En tant que peintre officiel du nouvel empereur, David inscrit sur la toile un événement marquant de l’histoire de France.

Dans Le Sacre, dont les dimensions excèdent la raison, Napoléon est représenté en habit d’empereur, la couronne destinée à l’impératrice Joséphine entre les mains.

 

Les Noces de Cana — Paul Véronèse

Les Noces de Cana
Crédits photo : Paolo Veronese, Domaine public, via Wikimedia Commons

Emplacement : niveau 1, aile Denon, salle 711 salle de la Joconde

Autre tableau aux dimensions vertigineuses, Les Noces de Cana vous marqueront certainement.

Illustrant l’épisode de la Bible du même nom, on y remarque des amphores pleines de vin et des coupes remplies du fameux breuvage.

En effet, Véronèse a immortalisé sur la toile le premier des signes de Jésus : la transformation de l’eau en vin.

 

Portrait de Madeleine — Marie-Guillemine Benoist

Portrait de Madeleine
Crédits photo : Marie-Guillemine Benoist, Domaine public, via Wikimedia Commons

Emplacement : niveau 2, aile Sully, salle 935 Jacques-Louis David et ses élèves, l’art du portrait

Récemment rebaptisé, le Portrait de Madeleine est unique pour deux raisons.

D’abord, il a été peint par une femme, fait suffisamment rare pour être souligné.

Ensuite, le modèle représenté est une femme noire, bien qu’à l’époque la représentation de personnes non-blanches n’était pas monnaie courante.

Le traitement de la peau noire de Madeleine s’avère particulièrement bien réalisé en dépit du manque d’enseignement à ce sujet à l’époque de la peintre.

 

La Grande odalisque — Jean-Auguste-Dominique Ingres

La Grande odalisque
Crédits photo : Jean Auguste Dominique Ingres, Domaine public, via Wikimedia Commons

Emplacement : niveau 1, aile Denon, salle 702 Daru, néoclassicisme

Orientaliste par excellence, La Grande odalisque d’Ingres ne cesse de surprendre par la disproportion des membres du modèle représenté.

Le dos est particulièrement long et la jambe gauche installée d’une drôle de façon.

La jeune femme dispose d’accessoires orientaux qui rappelle le harem dans lequel elle se trouve.

 

Le Tricheur à l’as de carreau — Georges de La Tour

Le tricheur à l'as de carreau
Crédits photo : Georges de La Tour, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Emplacement : niveau 2, aile Sully, salle 912 Georges de La Tour et Les frères Le Nain

Il s’agit d’un tableau plutôt amusant. En effet, dans Le Tricheur à l’as de carreau, le spectateur est témoin de la malhonnêteté du joueur de gauche qui cache des cartes dans son dos.

Les regards échangés entre chacun des personnages révèlent implicitement la véritable nature du jeu : dépouiller le jeune joueur de droite.

 

La Tabagie — Louis Le Nain

La Tabagie
Crédits photo : Les frères Le Nain, Domaine public, via Wikimedia Commons

Emplacement : niveau 2, aile Sully, salle 912 Georges de La Tour et Les frères Le Nain

Considérée à l’époque comme le chef-d’œuvre de la peinture nocturne, La Tabagie captive par sa maîtrise du clair-obscur.

A la nuit tombée, les gardes se réunissent à la lueur d’une bougie pour apprécier les délices du tabac.

Il est tard et le sommeil se fait sentir comme le montre le soldat assoupi sur la table.

Le spectateur a alors l’impression d’assister à une scène qu’il n’est pas censé voir.

 

Jeanne d’Arc au sacre du roi Charles VII — Jean-Auguste-Dominique Ingres

Jeanne d'Arc au couronnement de Charles VII
Crédits photo : Jean Auguste Dominique Ingres, Domaine public, via Wikimedia Commons

Emplacement : niveau 1, aile Denon, salle 700 Mollien romantisme

Jeanne d’Arc est l’un des personnages historiques les plus célèbres en France.

La peinture historique qu’a réalisée Ingres révèle à quel point la figure de cette femme pieuse et soldat restait au coeur des esprits à une époque ponctuée de nombreux épisodes d’instabilité politique.

Jeanne d’Arc est représentée en armure, les yeux levée vers le ciel, une auréole au-dessus de la tête.

 

Portrait de l’artiste tenant un chardon — Albrecht Dürer

Portrait de l'artiste avec un chardon
Crédits photo : Albrecht Dürer, Domaine public, via Wikimedia Commons

Emplacement : niveau 2, aile Richelieu, salle 809 Allemagne, 16e siècle

Unique œuvre d’Albrecht Dürer exposée au Louvre, le Portrait de l’artiste tenant un chardon est un autoportrait.

Réalisée en cadeau pour sa future épouse, la peinture comporte une référence à la Passion du Christ en raison du chardon que tient l’artiste et de l’inscription qui figure en haut du tableau.

 

Le Printemps, ou Zéphire et Flore couronnant de fleurs Cybèle — Antoine François Callet

Le Printemps ou Zéphyr et Flore couronnant Cybèle
Crédits photo : Antoine-François Callet, Domaine public, via Wikimedia Commons

Emplacement : niveau 1, aile Denon, salle 705 Galerie d’Apollon

Peinte au plafond dans la Galerie d’Apollon, Le Printemps, ou Zéphire et Flore couronnant de fleurs Cybèle est une œuvre tout en douceur et en volupté.

En effet, les nuages et les êtres ailés rappellent que Zéphyr symbolise le vent de l’ouest et du nord-ouest.

L’atmosphère légère et joyeuse qui règne dans le tableau vous donnera presque des ailes.

 

Les oiseaux — George Braque

 

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Emplacement : niveau 1, aile Sully, salle 662 Henri II

C’est l’œuvre la plus étonnante du musée.

Réalisée en 1953 par l’artiste George Braque, elle plane fièrement au-dessus de la tête des visiteurs dans la salle Henri II.

Tantôt décriés, tantôt encensés, Les oiseaux ne plairont pas à tout le monde.

Dans un ciel étoilé, les deux oiseaux noirs se détachent sous l’œil des spectateurs qui se demandent où ils peuvent bien aller.

 

La Madeleine à la veilleuse — George de La Tour

La Madeleine à la veilleuse
Crédits photo : Georges de La Tour, Domaine public, via Wikimedia Commons

Emplacement : niveau 2, aile Sully, salle 912 George de La Tour et Les frères Le Nain

Ce tableau représente la Sainte Madeleine pensive, le regard perdu dans la flamme de sa veilleuse.

Sa main droite est posée sur un crâne et deux livres épais se trouvent sur la table.

Les différents éléments présents dans la peinture rappellent le motif des vanités : la mort, la brièveté de la vie et la connaissance.

 

L’Élève intéressante — Marguerite Gérard

L'élève intéressante
Crédits photo : Jean-Honoré Fragonard, Domaine public, via Wikimedia Commons

Emplacement : niveau 2, aile Sully, salle 929 Jean-Honoré Fragonard

Autre peinture réalisée par une femme, L’Élève intéressante est à bien des égards une œuvre exceptionnelle.

Le tableau représente une jeune femme, probablement la peintre elle-même, en train de se regarder dans un miroir.

Non seulement les reflets et les proportions sont maîtrisés à la perfection, mais les drapés de la robe ainsi que les effets de lumière montrent également à quel point Marguerite Gérard était une artiste de talent.

 

Le Pandemonium — John Martin

Le Pandemonium
Crédits photo : John Martin, Domaine public, via Wikimedia Commons

Emplacement : niveau 1, aile Denon, salle 713 Grande Bretagne / États-Unis

Inspiré par le poème de John Milton, Le Paradis perdu, le tableau Le Pandemonium offre une représentation de la capitale de l’Enfer.

Il illustre le début du poème, lorsque Satan mobilise ses troupes au Pandemonium afin de combattre à nouveau les forces divines.

On le reconnaît d’ailleurs à droite de l’œuvre, grâce à ses cornes.

 

Les collecteurs d’impôts — Marinus van Reymerswaele

Les collecteurs d'impôts
Crédits photo : Marinus van Reymerswaele, Domaine public, via Wikimedia Commons

Emplacement : niveau 2, aile richelieu, salle 814 Humanisme et Réforme

Le tableau Les collecteurs d’impôts est une caricature du peintre flamand Reymerswaele qui vous fera certainement sourire.

Après tout, l’œuvre existe pour se moquer des gens d’une profession mal vue à l’époque.

Le spectateur est tout de suite attiré par les couleurs chatoyantes des coiffes que portent les deux hommes, et leur texture…étrange.

L’expression faciale du collecteur de droite ainsi que le pêle-mêle de papiers en haut de l’armoire soulignent l’avidité et le manque d’empathie des membres de cette profession.

 

Gabrielle d’Estrées et une de ses sœurs

Gabrielle d'Estrées et une de ses soeurs
Crédits photo : Auteur inconnu (École de Fontainebleau), Domaine public, via Wikimedia Commons

Emplacement : niveau 2, aile richelieu, salle 824 Seconde École de Fontainebleau

C’est l’une des œuvres les plus étonnantes du musée.

D’auteur inconnu, la peinture représente Gabrielle d’Estrées pinçant le téton de sa sœur la duchesse de Villars qui se trouvent toutes deux dans une baignoire.

En arrière-plan, on distingue le tableau d’un homme dont seul un drap rouge cache les parties génitales.

Étrange au possible, l’œuvre annoncerait symboliquement la grossesse de la duchesse, qui était alors la maîtresse d’Henri IV.

 

Nu assis — Christoffer Wilhem Eckersberg

Nu assis

Emplacement : niveau 2, aile Richelieu, salle 862 Pays scandinaves

Tableau très simple du peintre danois Eckersberg, Nu assis est le portrait d’une jeune femme, le modèle Trine Nielsen.

Le cadre bordant la peinture donne l’impression de découvrir la femme à travers un miroir.

On la voit en train de se tresser les cheveux, assise sur une chaise, le torse dénudé et le regard plongé dans le vide.

 

Le Jugement dernier — Jacob Jordaens

Le Jugement dernier
Crédits photo : Jacob Jordaens, Domaine public, via Wikimedia Commons

Emplacement : niveau 2, aile Richelieu, salle 800 Peintures, Europe du Nord

Sujet classique en peinture, Le Jugement dernier du peintre flamand Jacob Jordaens représente le célèbre passage de la Bible.

La composition tout en hauteur se lit verticalement, en commençant aussi bien vers la gauche que la droite.

Le spectateur observe d’un côté ceux qui seront sauvés et de l’autre ceux qui seront damnés.

 

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